Attraction et abstraction , sont les deux mots pouvant résumer cette œuvre.

L’attraction pour ce pouvoir d’attirance émit par la matière m’atteignant en plein dans les yeux un beau jour de printemps, posé sur un tas de ferraille par la main innocente venant de retirer l’esquisse de cette spirale du rotor d’un broyeur en rotation , l’ayant cueillit dans l’herbe haute où cette tige métallique attendait sur elle un regard différent.

L’abstraction pour ce dialogue engagé entre la matière et les mains finalisant ce fer rond spiralé en une courbe non fermée. Ce dialogue avait pour moi un langage de non-sens mais guidant mes gestes vers l’extérieur et l’intérieur de la spirale pour aboutir à ce cercle difforme dans lequel est engluée une pierre , passage entre l’avant et l’après création de l’œuvre.
